Mike Crack : « notre relation s’est renforcée » dans l’équipe après avoir fait les montagnes russes
Les liens pour renvoyer vers d'autres articles ne fonctionnent pas Huit podiums, cinq fois plus de points qu'en 2022 et toujours en lutte pour la quatrième place du championnat constructeur, Aston Martin réalise une meilleure saison que l'année précédente. Cependant l'écurie britannique a connu des périodes creuses.
Aston Martin énormément progressée par rapport à la saison 2022. Les verts comptent 273 points, à une course de la fin du championnat, 200 marqués par Fernando Alonso, soit près de cinq fois plus que la saison précédente. L’écurie britannique a également obtenu huit podiums cette année, tous grâce à l’Espagnol. Aston Martin est cinquième du championnat constructeur, 11 points derrière McLaren et peut encore décrocher la quatrième place de ce classement.
Cependant, la saison d’Aston Martin n’est pas linéaire. Sur les huit premières courses de la saison, Alonso a décroché six podiums et son pire résultat était une septième place au Grand Prix d’Espagne, le 4 juin dernier. Mais entre le Canada et les Pays-Bas, soit plus de deux mois et quatre Grand Prix Aston Martin n’obtient pas un seul podium, de même entre Zandvoort et Interlagos soit une nouvelle attente de deux mois, sept Grand Prix.
Mike Krack, le directeur exécutif d’Aston Martin, est revenu sur cette saison de hauts et de bas pour Alonso et Stroll.
« Au début, je pensais que c’était la lune de miel, mais ensuite nous avons eu des moments difficiles en tant qu’équipe et cela montre les qualités de Fernando et Lance, car c’étaient des situations très compliquées, il y a plusieurs courses, et la relation s’est même renforcée », salue Mike Krack.
« Les deux pilotes sont très constructifs, ils commentent les principaux problèmes mais toujours d’un point de vue constructif. Toujours parler de faits, pas d’émotions. C’est un plaisir à voir. Nous n’étions pas perdus avant, je pense que maintenant il serait arrogant de dire que nous avons tout résolu. Ces voitures sont très complexes et il y a beaucoup à apprendre pour nous. Je ne dirai pas que nous avons tout compris, mais nous avons beaucoup appris. Y aura-t-il d’autres expériences à Abu Dhabi ? Oui », poursuit-il.
Un Grand Prix de Las Vegas difficile
Aston Martin n’a pas décroché un deuxième podium consécutif après le Brésil, deux semaines plus tôt. Mike Krack a commenté ce résultat où l’écurie a ramené 12 points, dix par Stroll, cinquième à l’arrivée et deux unités avec Alonso neuvième.
« La clé était de bien comprendre les pneus et la stratégie. Nous avions besoin de chance au départ, mais je pense que si nous regardons qui avait des pneus plus ou moins durs, nous voyons que ceux qui n’avaient pas deux pneus durs ont reculé. Il a été surpris par le manque d’adhérence. C’était très délicat, je ne sais pas ce qui s’est passé avec Lando Norris, mais il est clair que la température des pneus était très basse », détaille le directeur exécutif d’Aston Martin.
« Je pense que les qualifications ont été difficiles pour beaucoup de gens. Il s’agissait de placer les pneus dans la bonne fenêtre de fonctionnement au bon moment. Parce que vous avez eu la piste améliorée, les basses températures, le timing et la gestion du trafic. Il valait mieux creuser un écart pour que ces pneus soient prêts. Mais cela en a surpris certains, les McLaren avaient beaucoup plus de rythme que leur position sur la grille ne le montrait. Vendredi, cela ne reflétait pas vraiment le rythme des voitures, samedi, c’était le cas », conclut le Luxembourgeois.
