Des interrogations pour Leclerc avant de débuter la saison
Malgré un meilleur chrono lors de la dernière matinée des essais hivernaux, le pilote monégasque n'aborde pas le début d'année avec des certitudes. Des conditions météorologiques difficiles et de nombreux drapeaux jaunes ont en effet perturbé les trois jours de roulage.
C’est une saison qui s’annonce plus serrée que jamais. Après trois jours de roulage sur le circuit de Sakhir, l’heure est désormais au bilan.
Parmi les écuries qui se sont montrées véloces, on retrouve Ferrari. L’écurie italienne a toujours été proche de la tête de course. Son nouveau pilote Lewis Hamilton a notamment réalisé le deuxième meilleur chrono de tous ces tests, 31 millièmes seulement derrière la surprenante Williams de Carlos Sainz qui disposait des mêmes pneumatiques. Malgré ces bonnes performances, Leclerc dresse un portrait mitigé de ces trois jours de roulage.
« Trois jours très compliqués, des essais très compliqués », a-t-il résumé au micro de Canal +. « Les sensations du premier jour étaient bonnes. Puis, lors du deuxième et du troisième jour, les conditions sont devenues beaucoup plus difficiles, donc c’était bien plus compliqué. C’est la première fois que nous avons eu des conditions aussi changeantes à Bahreïn. Hier, nous avons même eu de la pluie, et la température était très basse le premier jour. Donc des conditions très différentes d’un jour à l’autre, ce qui rend difficile l’établissement d’un repère en termes de chronos, un élément pourtant important pour l’équipe. »
Une monoplace difficile à analyser
En raison de conditions de pistes changeantes à cause de la météo notamment, les ingénieurs ont éprouvé des difficultés à donner une monoplace optimale au pilote d’autant plus que l’écurie de Maranello, comme toutes les autres équipes, avait besoin de tester de nombreuses configurations de monoplace pour étudier la direction à prendre. « Il est compliqué de comparer ces essais au passé et d’identifier nos points forts et nos points faibles par rapport à l’année dernière. Cela rend ces tests beaucoup plus difficiles à analyser. » Malgré une incertitude qui plane, le Monégasque se dit satisfait du travail effectué par l’équipe durant ces essais.
« Mais au moins, les sensations que j’ai eues et ce que nous avons appris sont significatifs. […] Je dirais que c’est un test positif car nous avons réussi à faire tout le programme que nous visions mais nous avançons vers la première course avec un peu plus d’inconnues. Mais je pense que ce sera le cas pour toutes les écuries en raison de ces conditions changeantes. »
McLaren : l’équipe à battre en 2025 ?
Reste désormais à savoir où se situera Ferrari dans la hiérarchie. Le Monégasque a d’ailleurs profité des séances dans lesquelles il ne roulait pas pour observer ses adversaires, en particulier McLaren. L’écurie britannique ayant privé l’équipe italienne du titre constructeur en 2024. Même si les temps ne sont pas vraiment significatifs, l’ancien pilote Alfa-Romeo s’attend à les voir se mêler à la victoire cette saison.
« Autant les essais servent avant tout à se concentrer sur nous-mêmes, autant lorsqu’il y a un relais en configuration course, on jette toujours un œil à ce que font les autres », a t-il déclaré aux médias dont RaceFans. « Il reste encore beaucoup d’inconnues, donc il faut prendre ces observations avec des pincettes. Cela dit, ce relais a été très important pour comprendre où nous étions en difficulté par rapport à eux, mais aussi par rapport à mes propres sensations. »
Le pilote Ferrari est déjà impatient d’être à Melbourne pour le premier Grand Prix de la saison afin de se faire une première idée sur cette saison de Formule 1 plus imprévisible que jamais.