Isack Hadjar reconnaît l’ampleur du défi face à Verstappen

Isack Hadjar s’est exprimé il y a deux semaines au micro de Julien Fébreau sur Canal+ sur sa promotion dans l’écurie Red Bull. Le pilote français l’a reconnu sans détour : pour la première fois, il sera le coéquipier d’un pilote qu’il sait ne pas pouvoir battre.

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Isack Hadjar reconnaît l’ampleur du défi face à Verstappen
Red Bull Content Pool

Au micro de Canal+, Hadjar est revenu sur le chemin parcouru et sur ce que représente pour lui l’arrivée chez Red Bull, la structure où ont gagné Sebastian Vettel puis Max Verstappen. Le pilote évoque des souvenirs d’enfance, lorsqu’il regardait les Grands Prix à la télévision. 

Se retrouver aujourd’hui dans la même équipe que ces champions est, selon lui, « incroyable ». Il insiste aussi sur l’honneur de travailler avec les mêmes ingénieurs et mécaniciens, ceux qui ont contribué aux titres mondiaux de Red Bull. Mais derrière la fierté, Hadjar ne cache pas la difficulté du défi à venir.

Un discours réaliste

En 2026, Hadjar partagera le garage avec Verstappen, quadruple champion du monde. Le pilote français assume le défi qui l’attend face à Max Verstappen et affiche une approche réaliste : « Ça va être la première fois de ma carrière que je vais être coéquipier de quelqu’un que je sais que je ne peux pas battre maintenant », a-t-il confié à Julien Fébreau.

En Formule 1, les discours sont souvent dominés par la confiance et l’ambition. Alors admettre d’emblée que l’on ne peut pas battre son coéquipier est plutôt inhabituel, mais cela montre aussi une réelle maturité et lucidité. Isack Hadjar fait un constat simple, lié à la réalité du plateau et au statut de Max Verstappen. 

Il ne renonce pas à ses ambitions, mais le Français reconnaît qu’il devra accepter, au moins dans un premier temps, d’être derrière son coéquipier. Il parle des premiers mois comme d’une période clé, où il faudra être solide. Son objectif n’est pas de brûler les étapes, mais d’apprendre et de progresser, petit à petit.

Une page blanche et beaucoup de travail

Si le défi est immense, le contexte jouera peut-être en faveur du Français. La saison 2026 marquera l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement technique. Une nouvelle voiture, encore inconnue de tous, y compris de Verstappen. Un élément qu’il considère comme important. 

Dès l’hiver, le Français prévoit de passer beaucoup de temps en Angleterre, au sein de l’équipe, pour travailler avec les ingénieurs. Hadjar souligne également l’importance d’avoir Laurent Mekies à la tête de l’écurie. Leur relation, facilitée par le fait qu’ils soient tous deux français, est un point rassurant à ses yeux. Il estime être compris et soutenu dans sa progression.

À l’issue de l’entretien, le pilote se dit à la fois très heureux et très concentré, conscient de l’opportunité unique qui s’offre à lui, mais aussi du niveau d’exigence qui l’accompagne. Le Français sait qu’il devra performer.

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