George Russell se dit frustré par les pneus Pirelli

Depuis 2011, Pirelli est le fournisseur exclusif des pneus de la Formule 1, avec un contrat prolongé l’an dernier jusqu’en 2027 et une option d’une année supplémentaire. Cependant, depuis quelques saisons, plusieurs pilotes, dont George Russell, ont exprimé à de nombreuses reprises les problèmes rencontrés avec ces mêmes pneus.

À l’arrivée du Grand Prix d’Azerbaïdjan le week-end dernier, le pilote Mercedes, qui a pourtant décroché une troisième place inespérée, n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement vis-à-vis aux pneus de l’entreprise italienne. « Pendant la première moitié de la course, nous étions à 1,5 seconde du rythme. Dans les 20 derniers tours, j’étais une seconde plus rapide qu’Oscar et Charles et trois dixièmes plus rapide que Max, Checo et Carlos. » a-t-il analysé.

Des baisses de performance importantes

Le Britannique déplore une trop grande variation dans la performance des pneus malgré des conditions de course identiques : « C’est le même circuit, le même pilote, la même voiture. On est juste passé d’un pneu jaune à un pneu blanc. Honnêtement, c’est assez exaspérant que cela change autant et ce n’est pas seulement Mercedes, c’est chaque équipe et chaque pilote. »

Russell a poursuivi en soulignant l’impact de ce phénomène et le fait que personne ne semble en mesure de l’expliquer : « Une séance vous êtes rapide, la suivante vous ne l’êtes plus et il n’y a qu’une chose qui change. C’est de la magie noire, je pense que même les gens qui fabriquent les pneus ne les comprennent pas. »

Russell souhaite que des discussions ont lieu

Frustré par la situation actuelle, le pilote de 26 ans suggère une refonte totale des pneumatiques en Formule 1 : « Je pense que nous devons probablement tous avoir à nouveau des conversations sérieuses sur ce qui se passe, car nous avons 2 000 personnes qui travaillent d’arrache-pied pour livrer la voiture la plus rapide, et pendant 20 tours de course, nous avions une voiture capable de se battre pour la victoire. Pendant les 20 autres tours, nous avions une voiture qui n’aurait probablement pas dû être dans les points, et la seule différence, ce sont les pneus. Ce n’est vraiment pas suffisant. »

Les critiques de Russell soulignent un problème fréquent en Formule 1 : l’importance d’améliorer constamment les pneus pour assurer leur cohérence et fiabilité, indispensables pour la performance et la sécurité en course. Il semble donc crucial pour Pirelli de trouver des solutions afin de répondre aux exigences des équipes et des pilotes.